[Le livre maudit] Acte 1 : Direction Véritasérum!

[HJ : Pour Gormort^^]

Oscar courrait à toute allure à travers la grande pelouse qui se trouvait au pied du château. Question discrétion, on pouvait faire mieux : il venait de déboucher de la forêt interdite en plein jour et fonçait vers le château. Les rares élèves qui se prélassaient dans le parc pensèrent qu’il s’était un peu trop aventuré dans la forêt et qu’il avait été effrayé par une créature magique. Bien fait pour lui, la prochaine fois, il respecterait le règlement.

Oscar avait presque atteint la porte principale du château. Une fois à l’intérieur, il arrêterait de courir et il se jura d’être le plus prudent possible. Infiltrer la réserve du professeur Slughorn allait être chose délicate.

Oscar se demandait comment le professeur de potions réagirait lorsqu’il se rendrait compte qu’il lui manque une fiole de Véritasérum sur ses étagères lorsqu’il dut freiner brutalement pour ne pas bousculer un grand garçon de septième année de Serpentard…

Gormort se dirigeait vers le parc afin de prendre l’air, lorsqu’il tomba nez à nez avec un élève de Serdaigle. Il reconnut le jeune Oscar Arcane réputé pour sa spontanéité et… sa naïveté. Le garçon semblait, à en juger par ses joues rouges et sa respiration forcée, avoir couru à toute vitesse jusqu’au château, ce qui ne manqua pas d’intriguer l’élève de Serpentard. Pour le peu qu’il connaissait d’Oscar, Gormort se doutait qu’il se passait quelque chose d’important. Désireux d’en savoir plus, il parât son visage du sourire le plus aimable dont il était capable afin de dissimuler sa curiosité malsaine, s’attendant bien à ce que le jeune Serdaigle n’y vît que du feu…

« Tiens, donc ! Mais c’est le jeune Oscar Arcane !… Tu me sembles bien pressé. »

Oscar regarda le grand garçon et commença à bafouiller des phrases absolument incompréhensibles pendant au moins deux minutes.
Puis, se rendant compte à quel point il s’embrouillait, il s’arrêta net et prit une bouffée d’aire. Il regarda avec insistance la porte du château, derrière Gormort.

« Oui… Euh… En effet je suis pressé… »

On ne pouvait pas dire que c’était un mensonge… Cependant, il n’était pas forcément utile de se presser. Le jeune homme n’avait pas précisé que le « jeu » devait être fait en temps limité. Mais Oscar, d’instinct, préférait faire tout cela le plus rapidement possible. S’il pouvait libérer le diablotin le plus tôt possible, c’était tout de même mieux… S’il était innocent, auraient dit certains de ses camarades. Mais Oscar, lui, en était persuadé.

Il ne savait pas ce que pensait le professeur Campbell de tout ça… Surtout qu’il ne lui avait pas laissé le temps de s’exprimer. Sciemment ? Possible. Oscar se doutait bien que le professeur Campbell ordonnerait la prudence. Elle allait sans aucun doute les renvoyé tous au château, leur dire qu’il faut examiner le livre, qu’il faut bien réfléchir à tout ça, qu’il fallait en parler au professeur Dumbledore. Et voilà, fini. Il n’aurait plus l’occasion d’aider le diablotin. Et peut-être ne saurait-il jamais le fin mot de l’histoire.

Non, il ne fallait pas que cela se passe comme ça. Il n’y avait aucun moyen d’en savoir plus, si ce n’était entrer dans la grotte et poursuivre le « jeu » du jeune homme. Et puis si c’était urgent ? Si le diablotin restait encore enfermé trop longtemps dans le livre, que lui arriverait-il ? Survivrait-il et resterait-il enfermé pour l’éternité dans ce livre ? Ou mourrait-il ? Les deux sorts paraissaient atroces au jeune garçon.

Non, Oscar n’avait pas du tout l’intention de laissez le professeur Campbell les ralentir. De toute façon, personne ne l’empêcherait de continuer, seul s’il le faut !
Et surtout pas ce grand dadais de septième année !

Inconsciemment, il lança à Gormort un regard de défi.

Sur ce point, Gormort ne pouvait pas avoir de doute : Oscar avait réellement l’air d’être pressé. Cela pouvait se lire dans le regard du jeune Serdaigle, qui exprimait un clair « Laisse-moi tranquille ! Je ne peux pas me permettre de perdre du temps !» Sa curiosité piquée au vif, l’élève de septième année décida tout de même d’insister ; au cours de sa scolarité, il avait appris que plus les choses étaient tenues secrètes, plus elles étaient dignes d’intérêt De plus, un élève de troisième année traversant le parc à toute allure en revenant de la forêt n’avait rien d’anodin.

Gormort tâcha donc de conserver son attitude la plus rassurante. Il est toujours plus facile de soutirer des renseignements à une personne au préalable mise en confiance.

« Aurais-tu oublié de faire un devoir, par hasard ? »

Quoi de plus efficace, pour persuader ses jeunes camarades, que de leur proposer son aide pour faire leurs devoirs… Surtout lorsque l’on est bon élève…

« Tu sais, ça peut arriver à tout le monde ; les professeurs ont conscience du fait qu’ils nous donnent beaucoup de travail. Alors ne te fais pas de soucis : je pense qu’ils ne t’en tiendront pas rigueur si tu ne rends pas un devoir en temps et en heure, pour une fois… »

Le jeune homme fit mine de poursuivre son chemin en lançant un dernier regard au jeune élève de troisième année.

« En tout cas, si tu as besoin d’aide, n’hésite pas ! »

Oscar n'écouta pas très bien le discours de Gormort sur les devoirs et les professeurs. Il ne pensait qu'au Véritasérum. Il allait dire que non, que tout allait bien, qu'il saurait se débrouiller tout seul. Mais la dernière phrase du grand jeune homme resté ancrée dans son esprit.

Pendant quelques secondes, il le regarda s'éloigner, hésitant.

Puis il s'élança pour le rejoindre.

"Attends!" lui cria-t-il.

Arrivé à sa hauteur il le regarda droit dans les yeux avec un sérieux presque comique, de la part d'Oscar.

"Tu m'aiderais vraiment?"

Bien sûr, on lui avait déjà dit de se méfier des Serpentard. On lui avait dit qu'ils étaient tous mauvais. Mais oscar avait toujours été persuadé qu'il y avait de nombreuse exceptions et qu'il y avait aussi des gens méchants, ou plutôt bêtes, dans les autres maisons.
Alors si ce garçon pouvait l'aider à obtenir un peu de Véritasérum, pourquoi pas?

À quelques pas d'Oscar et Gormort se trouvait une fillette que personne n'avait jamais vu auparavant dans Poudlard. Ceci dit, il y avait tant d'élèves dans le château que c'était chose commune pour un grand 7e année ou un 3e année étourdi que de ne pas avoir remarqué une petite Poufsouffle timide et discrète qui préférait raser les murs que crier dans les escaliers.

Elle ressemblait à ceci:



Pour mieux comprendre la situation, un petit retour en arrière s'impose. Peu de temps au par avant , Syrinne Le Thialès des Gâtines, jeune et jolie serdaigle, venait de sortir d'une grotte de la forêt interdite pour fuir des explications fastidieuses avec le professeur Campbell. En plus, elle détestait les cours de soins au créatures magiques.
Se retrouvant dehors, elle avait directement pris la direction du château. Il n'y avait plus grand chose à faire ici. Cependant, elle ne tenait pas à être écartée de l'affaire du diablotin pour avoir fuit les réprimandes d'un adulte, moment plutôt désagréable à passer. Bref, pour rester dans la course, elle n'avait qu'une solution, c'était de rejoindre Oscar. Le jeune garçon avait confience en chacun, et même s'il ne savait pas exactement où s'en tenir avec Syrinne (et il n'était pas le seul), il s'aurait tout de même qu'elle ne pourrait que lui apporter une aide utile pour entrer dans la réserve de Slughorn. Il serait ensuite très simple, à la prochaine réunion, d'expliquer qu'elle avait accompagnée et aidée Oscar, et de persuader les autres élèves que sans son aide, le maladroit serdaigle en serait arrivé à rien. Et ce ne serait peut-être pas faux...

Tout celà était trop facile. Beaucoup trop facile. Et cette aventure ressemblait tant à une sorte de jeu de piste, ou quelque chose du genre que la jeune fille avait retrouvé un état d'esprit, un dynamisme qu'elle n'avait plus eu depuis quelques temps. Elle avait envie de s'amuser. Elle en avait marre de faire la belle inatteignable, celle qui attirait et faisait peur à la fois, et qu'au final, peu osaient approcher. Elle voulait jouer de nouveau.

Ainsi en marchant, Syrinne faisait varier la couleur de ses cheveux, la forme de son visage... Arrivée à l'aurée de la forêt, elle avait des cheveux bouclés et brillants, de grands yeux noirs et perçants, un beau visage fin... Elle paraissait avoir grandit de vingt centimètre et vieillit de deux ans. Une magnifique Gryffondor de sixième année.

Au loin, elle apperçut Oscar. Elle allait se précipiter vers lui quand... oh oh, elle se précipita derrière un bosquet.
Gormort Alkenvine... discutant avec Oscar qui plus est. Elle n'avait pas du tout prévu cela. Que lui voulait-il donc? Ou qu'était-il en train de lui faire avouer? Elle connaissait assez bien Gormort pour savoir qu'il était particulièrement curieux, et Oscar pour savoir qu'il était particulièrement naïf... Finalement, elle allait peut être moins s'amuser que prévu. Ou alors différement.


[HJ: Gormort, ici suit un bout d'histoire commune entre toi et moi. Il est vague et peut s'arrêter là, mais on peut aussi l'étoffer. Nos personnages se ressemblent assez, nos parents aussi, on pourrait facilement se connaitre depuis un bon bout de temps. À toi de voir ce que t'en pense]


*Oh oh... il va falloir revoir le plan. Impossible que ce cher Gormort n'ai jamais remarqué une si jolie jeune fille d'à peine un an de moins que lui. Même une Gryffondor...*

Et en même temps qu'elle se disait celà, les cheveux de Syrinne ternissait vers un châtain clair, ses yeux devenaient marrons et larmoyants, son visage s'empatait un peu et ses joues devenaientplus rondes et plus rouges... Aidée de quelques sortilèges, elle était devenue une petite Poufsouffle craintive et anodine. Finalement, voilà qui ferait mieux son affaire.


Discrètement elle longea la forêt, s'avança dans le parc, et s'approcha des deux garçons en semblant venir du château. À quelques pas d'eux, elle s'arreta. Ils ne l'avaient pas encore remarquée. Syrinne commença à se tordre les mains, laissa échapper un petit gémissement, pris une grande respiration...

*C'est bon, il ne devrait pas me reconnaitre, ni se douter de rien, il est bien trop occupé à perser le secret du diablotin...*

et s'approcha d'eux, l'air de celle terriblement génée de se mêler de la conversation d'Oscar, et aussi terrifiée de s'approcher d'un si grand Serpentard.

Elle laissa échapper, d'une voix craintive et presque inaudible, un tout petit:

"Oscar..."



[C'est pas trop long...?]

[Pas du tout.^^]

Avant même que Gormort eusse pu répondre, une petite voix avait murmuré le prénom d'oscar. Le jeune garçon sursauta et se tourna vers une petite élève de Poufsouffle qu'il n'avait jamais vu. Et pourtant, la petite fille connaissait son prénom...
Le premier réflexe d'Oscar fut bien sûr de se demander d'où elle connaissait son prénom.

"Euh... On se connait?"

Si cette jeune fille connaissait son prénom, cela signifiait sans doute qu'elle le connaissait. Et dans ce cas, il y avait des chances pour qu'Oscar la connaisse. Donc il avait probablement oublié la petite fille. Donc il venait très certainement de faire une grosse bourde.

"Oui! Si! Euh... Bien sûr! Je te connais! Tu es... Tu es..." mentit Oscar en rougissant, espérant retrouver d'un instant à l'autre le nom de cette petite fille qu'il avait si ignoblement oublié...

[HJ : Approfondir les relations de Syrinne et Gormort me semble très intéressant. ^^Je suis pour.]

La stratégie de mise en confiance d’Oscar s’avérait être un succès : le jeune Serdaigle était sur le point de demander de l’aide à Gormort. Mais son élan fut coupé court par l’arrivée inattendue d’une petite Poufsouffle. L’élève de Serpentard constata qu’il ne la connaissait même pas de vue ; après tout, elle paraissait bien jeune, elle était probablement en première année, et vu la quantité d’élèves qui étudiaient à Poudlard, il était impossible de connaître tout le monde.

La jeune fille, qui s’adressait à Oscar, semblait particulièrement timide, ce qui ne manqua pas de plonger ce dernier dans l’embarras. Elle lui murmura quelques paroles que Gormort ne pu saisir. Le jeune homme se demanda si cela avait un lien avec ce qui avait précipité l’élève de Serdaigle hors de la forêt. Peut-être pas : apparemment, ils se connaissaient à peine. Alors pourquoi aurait-elle pris la peine de cacher à Gormort ce qu’elle avait à dire à Oscar ? S’il s’agissait d’une déclaration amoureuse de la part de la gamine, elle aurait attendu qu’il soit seul… Surtout qu’au fil des années, Gormort avait constaté que sa présence, plus qu’une autre, était plutôt dérangeante dans ce genre de situation. Tout cela ne manqua pas de chatouiller à nouveau l’insatiable curiosité du grand Serpentard. Il soupçonna quelque peu que cette irruption ne soit pas tout à fait le fait du hasard. Mais il n’en savait rien et tout ce qu’il pouvait faire, c’était de tenter de s’introduire dans cette histoire.

L’élève de Poufsouffle se mit à pleurer. Gormort n’était pas du genre à s’émouvoir sur le sort des autres, mais il était toujours utile de donner l’impression de s’en préoccuper. Une nouvelle fois, la seule solution à adopter consistait à prendre l’air le plus rassurant qui soit sans pour autant exagérer : au vu de la réputation des Serpentard, cela ne manquerait pas de réveiller les soupçons.
Il se tourna vers la jeune Poufsouffle en lui adressant un sourire simplement poli :

« Je ne me souviens pas avoir vu ton visage ici, tu es en première année ? Je me présente : je m’appelle Gormort Alkenvine. Comme tu as dû le remarquer, je viens de la maison Serpentard. »

C’était tout ce qu’il y avait de mieux à faire pour détendre cette jeune élève qui semblait particulièrement intimidée.

Oscar n'avait pas eu le temps de répondre -ou chercher à répondre- à Syrinne que Gormort s'était déjà engagé dans la conversation. Ce qui n'avait rien d'étonnant celà dit.
Alors... 1ere année ou 2e année? Le serpentard aurait était capable d'étudier les listes de Poudlard l'an dernier puis de repérer chaque élève de l'école un à un. Ce n'était pas le moment de prendre des risques inutiles si on voulait que l'affaire marche.

La petite Lucile se recroquevilla encore un peu plus quand le jeune homme lui adressa la parole. Elle ne dit rien pendant quelques secondes, leva les yeux vers lui mais les rabaissa aussitôt. Elle pris une grande inspiration, comme celà semblait être son habitude quand elle devait prendre la parole, et commença à parler très vite, son regard allant de Gormort au bosquet qui était derrière lui, d'une fleur devant les pieds d'Oscar à ses pieds à elle...

"Euh... oui. Oui. Oui c'est ça... euh, Serpentard. Oui. Première année. Euh... Je m'appelle Lucile."

Et elle esquissa un petit sourire génée, comme si elle avait outrepassé les limites en répondant à une question qui n'avait pas été posée. Génée, elle garda ses lèvres dans cette position crispée, ne sachant que faire.


Syrinne, elle, commençait à s'amuser. Elle n'avait plus joué à ça depuis un certain temps...

Lorsqu'Oscar entendit ce que la petit fille lui chuchotta... Il ne compris pas tout de suite. Restant bouche bée quelques instants d'une façon tout à fait ridicule, les bras ballants, Oscar réfléchit. Quand il compris que la petite élève de Poufsouffle voulait lui faire comprendre qu'elle devait accompagner le groupe d'élève qui se rendait à la grotte indiquée par le diablotin, mais qu'elle avait été retenue et qu'elle ne savait plus où aller, Oscar ne put retenir un grand :

"Aaaaaaaah! Ouiiiiiiiiiiiii!"

Mais avant même qu'il puisse lui dire qu'elle n'avait qu'à l'accompagner, le grand septième année de Serpentard entreprenait de faire connaissance avec la jeune Poufsouffle dont, malgré tout, Oscar n'arrivait pas à se rappeler.

Se retrouvant dans une situation toute particulière, Oscar ne savait plus quoi faire. il devait absolument partir en quète de véritasérum, mais il se retrouvait entre un élève de septième année de Serpentard et une élève de Poufsouffle de première année qui se faisaient des politesses. Oui, c'était tout à fait curieux comme situation...

Mais comment la débloquer?

"Euuuuuh..."

Certes, on pouvait trouvait mieux. Même Oscar. Allez, un petit effort!
Le jeune garçon se râcla la gorge.

"Lucile et moi avons quelques petites choses à faire et hm... Ne proposais-tu pas ton aide, tout à l'heure?" dit-il enfin à Gormort.

[Ben oui, j'ai plein de travail... T-T Bon ! J'essaye de le finir et j'édite ce message pour répondre.]

Gormort posa son regard sur Oscar lorsque celui-ci lui adressa à nouveau la parole. Son entreprise de mise en confiance du jeune Serdaigle semblait avoir fonctionné. Maintenant, le plus difficile rester à faire : maintenir cette confiance le plus longtemps possible.
Une nouvelle fois, Gormort avait l’occasion de s’immiscer dans les affaires des autres, une nouvelle fois, il la saisit.

« Ma foi ! Si tu me la demandes, je suis tout à fait disposé à te l’offrir. »

La petite Poufsouffle s’était réfugiée derrière Oscar. Gormort déduisit de ce qu’Oscar venait de dire qu’elle devait en connaître un rayon sur l’affaire. Cela avait eu l’air de déstabiliser quelque peu Oscar. Gormort décida, donc, de garder un oeil sur elle. Cette fille était mystérieuse… et le jeune homme aimait les mystères. La vie n’aurait pas d’intérêt sans eux. Il allait s’amuser avec tout cela… Enfin, peut être, il ne savait toujours pas en quoi consistait l’affaire qui se déroulait à l’insu de l’école.
Il eut un sourire rêveur.

[Et voilà ! Gormort is back ! Désolée pour ce retard. Ca risque de ne pas s'arranger avec les concours dans 15 jours... ^^']