Ouverture du courrier

Apolline redescendait de la volière, une lettre et un paquet sous le bras. Toute contente, elle gambadait presque. Il devait être dans les 10h du matin...Et comme c'était dimanche, tous les flemmards de l'école était sous la douche ou, au mieux, en train de prendre leur petit déjeuner. En bref, les couloirs étaient déserts de chez déserts...Une ou deux araignés qui courraient, quelques tableaux qui papotaient et les armures qui grinçaient, voila la jeunesse trépidante qui donnait vie aux couloirs du 5eme étage en cette matinée.

Puisqu'elle était seule, Apolline décida d'ouvrit son courier maintenant. En fait, elle savait ce que le paquet contenait et voulait l'ouvrir le plus vite possible. Elle s'assit sur le rebord d'une fenêtre, confortablement. N'oubliez pas nous sommes à Poudlard, les fenêtres sont trés grandes, en conclusion les rebords de celles ci sont énormes : trois personnes peuvent aisément s'y poser alors Apolline, avec sa grosseur de colibri, pouvait s'y vautrer facilement.
Elle posa la lettre à côté d'elle et ouvrit son paquet. Attention, c'était un paquet précieux alors on ne l'ouvre pas n'importe comment ! Elle détacha précausieunesement la ficelle qui était autour, la plia et la posa doucement prés de la lettre. Elle détacha délicatement le scotch qui tenait le papier et déplia attentivement celui-ci. Elle l'enleva complètement et le replia en 8, de façon à ce que le papier forme un petit carré facile à transporter qu'elle déposa avec la ficelle. L'absence de papier laissa voir une boîte. Une boîte en carton toute bête. Apolline la secoua légèrement prés de son oreille et on entendit de faibls "boum boum". La jeune fille sourit et ouvrit le carton. Elle ne sortit pas son contenu tout de suite et resta quelques secondes à l'admirer. Elle se mordait la lèvre pour ne pas crier de joie.

Pensant qu'il ne fallait pas sortir le contenu de la boîte ici, Apolline la referma et la posa à côté d'elle, avec le reste. Elle soupira de joie et attrappa d'un geste rapide la lettre. Elle la déchira avec l'index et prit le papier. Elle la lut rapidement et elle perdit son sourire, laissant son visage reprendre l'expression neutre et impassible de d'habitude.

[HJ : pourquoi j'ai fait ce message ? plusieurs raisons :
-je sais pas trop quoi faire la tout de suite
-Apolline m'a supplié de ne pas la laisser mourir
-j'avais envie d'écrire
-personne n'avait jamais posté ici
-et puis ben euh voila...j'avais envie quoi !
Réponds qui veut même si je doute que quelqu'un réponde mais bon on ne sait jamais...]

[ HJ: Tadam!!!!!! Qui voilà? C'est la petite Essila!]

Essila grimpa les marches de la volière en sautillant. On était dimanche et Essila aimait beaucoup le dimanche. C'était le seul jour où ses parents pouvaient lui envoyer des lettres. Ses parents ne lui avaient pas envoyé de lettre depuis deux semaines, donc c'était obligé que cette fois ils lui en envoyent une.

C'était dans cet état d'esprit qu'Essila arriva dans la volière. Tout d'abord elle ne remarqua pas qu'elle n'était pas seule, trop occupé à chercher son hibou, mais alors qu'elle ne le trouviat pas, elle vut Apolline:

"Hello Apolline! Tu te rappelles de moi?"

[HJ : Alice on est pas dans la volière là... et fais gaffe, tu as fait comme moi : tu as mis Essila au lieu de Alice ^^ Voila les inconvénients de s'appeler toujours de la même façon sur tous les forums Wink

]

Perduuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu... Apolline n'était pas seule dans les longs couloirs froids en cette matiné. Alice venait d'arriver, apparement aussi contente qu'Apolline d'être dimanche et d'avoir du courier... Est-ce que Apolline se souvenait d'elle ? Bien sur, quelle question. On oublie pas les visages comme ça ! Enfin appriori ça avait déjà du arriver à quelqu'un puisqu'Alice le demandait.

"Oui, bien sur, Alice."répondit Apolline d'un ton mécanique.

Cette fois-ci, pas d'oiseau pour faire peur... Et ça se voyait : Alice était trés...hyper active dirons nous. Toujours le sourire, souvent en train de bouger, n'hésitant pas à parler. Apolline n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi enjoué.
Apolline rangea sa lettre et rajusta ses gants.

[ HJ: Scuse pour la voliere... Par contre, c'est normal que j'appelle Alice, Essila. Tu te rappelles pas? La 1ere fois qu'Alice a croisé Apolline elle lui a dit qu'elle préférait qu'on l'appelle Essila... Donc, je pars du principe qu'Alice considère s'appeler Essila. J'aime bien l'appeler Essila parce que comme ça les gens avec qui je fais des rp ne savant si ils doivent l'appeler Alice ou Essila. Mon côté chiante ressort toujours^_^]

Essila adressa un grand sourire à Apolline. Tant pis si celle-ci la prenait pour une folle, elle était de trop bonne humeur pour s'occuper de ces détails insignifiant.

" Ca va depuis la dernière fois?" demanda Essila. C'était à peine si elle ne sautillait pas sur place. Malgré sa joie, elle avait encore un petit peu de retnue.

[HJ : Ah oui mince j'avais oublié...désolée ! ^^]

"Ouais...je n'ai pas encore persuadé les fantômes de m'emmener dans le royaume des morts mais je ne perds pas espoir..."

Vu le ton qu'Apolline employait on pouvait penser que ça n'allait pas du tout...Mais en fait c'était tout le contraire, simplement, elle savait se contenir.
Puis, pour respecter l'étiquette Apolline ajouta :

"Et toi ? Tu m'as l'air heureuse..."

Ca pour être heureuse...

Essila ouvrit des yeux grands comme une soucoupe et revint normal en moins de 3 secondes. Comment pouvait-on être de bonne humeur tout en gardant cet air morose? Essila se le demandait.

" Ah moi? Bah ouais... Normalement je vais recevoir des nouvelles de chez moi, à part si mes parents m'ont oublié évidement."

Essila perdit son sourire instantanément, mais ses yeux brillaient toujours.

Alice semblait vraiment craindre que ses parents l'ai oublié...

"Ils ne t'ont pas oublié."

Attention, il ne faut pas penser qu'Apolline disait ça d'un ton joyeux et réconfortant pour rassurer Alice. Non non non non, Apolline avait dit ça durement et froidement. Le ton habituel en somme.

"Les parents abandonnent, martyrisent, engueulent, font semblant de ne pas avoir d'enfants, mais ils ne les oublient pas. C'est psychologiquement impossible d'oublier une chose aussi importante. Le cerveau n'obéït pas à la négation. Même si on se dit "je ne doit plus m'en rappeler", ça ne marchera pas. "

Apolline sourit. Toujours assise à la fenetre, elle haussa les épaules et rajouta :

"Enfin... Ces dernières paroles ne sont pas de moi mais de médecins et scientifiques. Je n'en crois pas un mot. Non pas sur le fait qu'un humain ne peut pas oublier les choses importantes comme ça mais plutôt sur le fait que les enfants soient une chose importante."

Que de remontage de moral chez Apolline ses derniers temps...

Essila regarda Apolline sans bien comprendre ce qu'elle lui disait. Tout cela la dépassait, elle avait décroché, et elle ne savait pas pourquoi. La seule chose qu'elle retint ce fut qu'Apolline ne croyait pas que les enfants étaient quelques chose d'importants. Essila avait la bouche grande ouverte.

" Mais... Mais pourquoi tu dis que les enfants ne sont pas importants???"

Pour Essila, l'enfance était au contraire très imortants!

Apolline s'attendait à cette réaction excessive qu'on tous les humains sensés... Mais voyons, pourquoi est-ce que la jeune serdaigle pensait que les enfants ne sont pas des choses importantes ? L'énumération des arguments seraient longues et elle perdrait Essila au bout de quelques minutes si elle répondait franchement... Autant jouer la sécurité et résumer :

"Eh bien en fait, je n'ai jamais aimé les enfants. C'est comme ça, c'est dans ma nature. Et puis j'ai lu pas mal d'ouvrages d'études de cas d'humains et sur la réussite. Il va sans dire qu'une femme avec une douzaine de marmots sera moins épanouie qu'un couple sans gosses, avec seulement leur travails, leurs idées, leur amour -Apolline eut une mimique de dégoût à la prononciation de ce mot- leurs buts et ils seront heureux."

Apolline réfléchit et ajouta d'une voix grâve :

"Je pense qu'on peut se suffire à nous même."

Essila garda encore une fois sa bouche ouverte. Cela devenait une habitude! Encore une fois, elle ne comprenait pas Apolline. Après tout, n'était-elle pas une ancienne enfant? Comment pouvait-elle dire qu'elle n'aimait pas les enfants? Comment ne pouvoir s'aimer pendant une longue période de sa vie sur un choix? C'était insencé. Du moins pour Essila.

" Je ne te comprend pas. Je l'avoue. Tu as été uune enfant. Comme tout le monde! Comment cela se fait que tu ne t'aimes pas?"

Effectivement, Apolline avait été une enfant... Et quelle enfant je vous prie ! Parce qu'elle s'habillait en noir et qu'elle ne parlait à personne, on l'a envoyé voir la psy de l'établissement...Les professeurs avaient presque peur d'elle. Il faut dire que lorsque vous avez en face de vous une petite fille de 5 ans qui tiens dans sa poche un hamster mort afin de le dépecer pour étudier ses muscles et qui ne veut pas vous le donner, vous n'êtes pas rassuré...
Un sourire nostalgique s'installa sur le visage blanc et lisse d'Apolline.

"En fait, ce n'était pas moi que je n'aimais pas, c'était ma condition. J'ai toujours voulu grandir."

Peut être qu'Alice prenait mal tout ce que l'autre serdaigle disait...Mais elle ne racontait pas cela pour choquer, enfin si peut être un peu, ou pour énerver.
Apolline plissa les yeux et demanda d'une voix sincère à la fois énervée et provocante :

"Tu penses que l'égocentrisme et l'égoïsme dont font preuve les parents est vital pour leur épanouissement personnel ?"

" Je n'ai jamais dit ça!" se défendit maladroitement Essila

Enfaite, elle était de plus en plus mal à l'aise. Apolline était vraiment une fille différente, elle en semblait fière. Tant mieu pour elle pensait Essila, mais cela la géner. Pourtant Essila ne pouvait pas s'empêcher de l'apprécier. Peut être parce que elle ne s'assumer pas elle. Après tout, elle se donnait un surnom et ne vulait plus qu'on l'appelle "Farfarde". Peut être qu'elle aussi était bizarre.

"Je sais." répondit Apolline avec calme.

"En fait, c'était une question." ajouta -elle posément.

Et c'était vrai, Apolline se demandait vraiment ce qu'en pensait Essila, car elle, elle n'avait pas la réponse. Si elle avait eu ce sujet à propos des parents en tête c'est parce qu'elle, elle n'avait jamais de nouvelles des siens. Oh ce n'étaient pas eux qui n'écrivaient pas volontairement à leur fille, non. C'était Apolline qui avait simplement finis par les oublier. Ah bon, j'ai des parents... Ah bon, je dois leur envoyer des lettres... Ah bon ils seraient heureux si je leurs écrivais... L'amour maternel résidaient à des milliers de kilomètres et la précense paternel était quelques parts sur un océan.