Retour du parc...

Kathleen poussa la lourde porte du hall d'entrée a son grand désespoir elle devait rentrer, la nuit était tomber et le couvre-feu avais sonner... Pourtant elle n'aseleras pas sont allure ces talons faisaient un clak clak regulier sur le carlage en marbre froid dans le quel se refleter sont élégante silhouette. Elle replaca machinalement sa rose rouge et passa sa main dans ces cheveux pour retirer les quelques flocons qui s'y était coincés. Puis elle soupira...

Au coin du hall apparut Apolline. La démarche ni lente ni rapide, ni fière ni honteuse, elle marchait en jouant avec un de ses cheveux qu'elle tenait à la main. Toujours vêtue de noir mais chaudement tout de même : chaussettes hautes, gilet en laine, écharpe, long bonnet [hj : vous savez, le style lutin mais en super super long ^^] et des gants.
Elle tenait à la main un sac contenant des dizaines de petits cailloux blancs. Ce qu'elle compatait faire de ces cailloux ? Elle seule le savait...

Apolline allait vers la sortie, pour aller dans le parc.
Le couvre feu était dépassé depuis 10 minutes ?
Oui...et ?
Il faisait nuit noire ?
Oui...et ?
Il faisait froid ?
Oui...et ?
Tout cela ne comptait pas, Apolline devait faire ce qu'elle avait à faire.

Lorsqu'elle aperçut la jeune fille en fasse d'elle, elle la regarda pas plus d'une seconde. Elle était blonde, jolie et était à serpentar à en juger par les couleurs de sa cravate.
De toute évidence, cette inconnue revenait du parc vu la neige qui s'était stockée à ses chaussures et dans ses cheveux.

Kathleen regarda rapidement la jeune fille, quelle croisa. Elle ne releva pas la tête, ne jetta pas de regard froid, ne fit pas de sourire méprisant... Elle resta naturelle pour une fois, tout en se demandant où allez t'elle? Lorsque les quelques cailloux qu'elle tenaient tombère sur le sol... Dans son état normal elle se partie un grand sourire au lévres lessant l'autre élève se débouillée... Mais se soir elle était plus "aimable" donc elle se dirigea vers la jeune fille et l'aida a ramacer ces cailloux...

Alice marchait dans les couloirs, et ce, malgrès le couvre feux. Une envie irésistible la prit d'aller dehors. Alors, laissant ses pas la guidait, tous ses sens au aguets, Alice arriva dans la hall d'entrée. Malheureusement pour elle, il y avait d"jà deux jeunes filles: Apolline et une fille qu'elle ne connaissait pas. Elles étaient acroupis et semblaient chercher quelque chose. Alice s'approcha et dit en chuchotant:*

" Vous avez perdu quelque chose?"

Oui, evidement, le sac n'était pas assez solide pour contenir toutes ces petites pierres...bien sur...un petit trou se forma et ce qui devait arriver arriva : Apolline joua au petit poucet et les gentils caillou tombèrent un par un...puis deux par deux...puis trois par trois...puis dizaine par dizaine.

Voyant que son sac était fichu, Apolline soupira. Elle y tenait à ce petit sac en tissus fin ! C'était elle même qui se l'était fabriqué lorsqu'elle avait 8 ans. Et voila...un souvenir de détruit, comme tous les autres.

Pendant une seconde la pensée qu'elle pouvait le réparer par un coup de baguette magique lui effleura l'esprit mais elle ne voulait pas.
D'une, elle ne voulait pas tout arranger par magie, c'était malsain ! Et puis ce sac avait été fait à la main, grossièrement, jamais de la magie ne pourrait le rendre comme avant !
De deux, Apolline n'avait pas sa baguette sur elle. Logique.
Et de trois, même si elle avait eu sa baguette, hors de question de faire de la magie ! Beurk ! En plus, elle ne connaissait même pas la formule pour réparer les objets. En fait, elle ne connaissait presque pas de sortilèges. Elle n'était absolument pas douée dans cette matière...

Alors, lui vint l'idée merveilleuse de faire ce qu'elle fait toujours : se débrouiller comme une personne normale ! Elle ôta son long bonnet, y versa les quelques cailloux qui avaient eu la gentillesse de rester dans le sac et commença à ramasser ceux qui étaient allé faire un tour sur le carrelage, pour les mettre avec leurs camarades.

Lorsqu'elle vit que les mains de la jeune fille qui l'aidait étaient pleines, elle lui présenta son bonnet avec un petit sourire gentil et géné.

Elle leva la tête lorsqu'elle reconnut la voix qui lui parlait : c'était Alice, la fille qu'elle avait rencontré à la volière et qui a peur des gros oiseaux.

"Non on a rien perdu." dit elle simplement. Comme si cette réponse allait informer Alice en quoi que ce soit...

Kathleen ramasa le dernier caillou le deposa dans le bonnet que la jeune fille lui montra... Elle la regarda une derniere fois et partie la tête haute sans rien dire, elle avais fait une bonne action mais il ne fallez pas croire qu'elle serais quand même plus gentille...^^

Apolline se releva et regarda la jeune fille partir. Au moins elle n'était ni bavarde, ni collante, ni envahissante et ne se sentait pas obligée de connaître le nom des personnes qu'elle croisait dans un couloir ! Aucune mondanité, tré bien !

Cela rappela à Apolline sa rencontre avec un sorcier des plus banal qui soit, il y a 2 ans, à l'entrée des bois aux roches...Un homme d'une gentillesse incomparable et d'une vie formidable : il était chargé de surveiller les bois. Un garde-chasse en quelques sortes. Il devait en voir passer des créatures étranges ! Lutins, géants, gnomes, ogres, fées, champignons troteurs, lapins parleurs...

"Toujours écouter les chips il faut..."

Aprés ce bref flash-back, Apolline se tourna vers Alice.

"Bonsoir." dit elle d'un ton neutre.

Essila regarda surprise la serpentard partir, puis la serdaigle lui dire au revoir. Essila Bégaya un espèce de bonsoir, et s'en alla vers le parc, avec l'espoir que quelqu'un la suive.

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