Flannage

Cela faisait maintenant une demi heure que Apolline était debout et il était à peine 6h du matin. L'aube pointait le bout de son museau et l'air était frais.
Apolline aimait bien la volière. Il faut dire qu'il n'y avait pas d'humain alors c'était tout de suite plus agréable...Même si les chouettes et les hiboux ne sont pas des créatures intelligentes et polies, au moins elles ne parlaient pas à tort et à travers ! Elles vous écoutent parler et font semblant de comprendre vos problèmes...Gentilles bébetes...

Alice grimpa les marches de la voilière en courant pour se réchauffer. Quelle idée aussi d'aller poster une lettre à cette heure-ci? Alice n'en avait aucune idée mais elle devait le faire.

Tandis qu'elle arrivait enfin, elle remarqua une autre jeune fille, à peine plus agée qu'elle.
" Heu....Salut?"

"Bonjour." dit Apolline d'un ton neutre.

La jeune fille qui venait d'entrer avait l'air tout à fait normale...si ce n'est qu'elle vient envoyer une lettre à 6h...
Elle avait l'air d'avor froid. Pourquoi donc ? Il ne faisait pas si froid ! Ba...elle doit vivre au sud d'habitude pensait Apolline.
Aprés avoir évité de justesse une crotte d'une chouette brune, Apolline, n'ayant rien à faire pour l'instant, décidac d'être "causante"...

"Qui es-tu ?" demanda t-elle naturellement et sincérement.

" Alice, Alice Farfarde, mais appelle moi Essila, je préfère. Et toi tu es.....?" demanda Alice sans sentiment particulier, juste pour se renseigné.

"Alice c'est un joli prénom...tu devrais le garder.
Moi c'est Apolline Loween. La seule chose bien que mes parents m'ont léguer : mon nom. Mais la plupart du temps on ne m'appelle pas. Je n'aime pas les gens. Je n'aime pas parler. Je n'aime pas être interrogée."

Tout ce que disait Apolline était vrai, la seule chose qu'elle aimait c'était observer. Observer les comportements sans jamais devenir voyeuse. Il faut dire qu'en quelques secondes d'observations, Apolline pouvait faire une dissertation sur le caractère d'une personne.

"Tu as rencontré beaucoup de monde ici ? Au fait, depuis combien de temps es tu là, à l'école ?"

" Ce n'est pas tant mon prénom que je n'aime pas, mais mon nom. Je ne l'aime pas. Ici, tout le monde connais mon grand-frère ou mes soeurs. Mon grand-frère a été le plus brillant élève de son année, ma plus grade soeur a été une très grande poursuiveuse, et ma plus jeune soeur, et bien elle été brillante ne cour, et surper bonne en quidditch. Tout le monde s'attend à que je fasse des choses exceptionnel, sous prétexte que je suis une Farfarde! Le porblème ce que je ne sais faire que des bétise!" Répondit Alice avec amertume.

Ses yeux bleu fixaient le vide, mais on voyait bien que dans son regard y'avais la jalousie, car elle savait bien qu'elle ne ferais jamais aussi mieu que ses ainés. Elle tenait tojours sa lettre dans sa main, mais l'envie de la posté était partis.

"Si les personnes que tu apprécis ne sont pas capables de t'aimer pour ce que tu es, changes d'amis. C'est un critère débile de vouloir que tous ses enfants suivent le bon chemin des aînés. Tu m'as l'air d'une personne trés bien, et je ne connais pas tes frères et soeurs."

Apolline remarque qu'Essila tenait toujours sa lettre, il valait mieux la laisser l'envoyer, seule. Et puis, Apolline avait horreur de s'occuper des affaires des autres ; elle rajusta son chapeau, ses gants et s'appréta à sortir. Mais au moment de passer la porte, un étrange oiseau vint se poser à une des fenêtre. Il était trés gros et asez effrayant.

Essila qui avait suivis du regard Apolline sans répondre poussa un petit crie en voyant l'oiseau.

" J'ai toujours peur des oiseaux! Je sais pas du tout pourquoi! Pourtant, je sais bien que la plus part ne me feront pas de mal si je ne l'ai embête pas!"

Apolline se dirigea vers l'oiseau qui se tint droit en voyant qui arrivait vers lui. Il tendit se patte droite d'un air solenel et s'inclina.

"Celui ne te fera aucun mal, tu n'as pas à t'inquiéter." dit elle à Essila d'un ton morne en prenant la lettre que l'animal portait.

"Tu peux partir Raspoutine." ajouta Apolline à l'intention de l'oiseau toujours à la fenêtre.

Mais le dit-Raspoutine ne semblait pas du même avis, il émit un bruit avec une portée certainement négative et s'envola à travers la pièce pour se poser tout à côté d'Essila.

Essila sursauta, mais se tint droite.

" Heu...Apolline! Tu peux le faire partir s'il te plait!"

Apolline se dirigea vers l'oiseau, l'attrappa (avec beaucoup de mal vu l'envergure et la force de l'animal) et le porta jusqu'a la fenètre.

"Va t-en !"

Mais Raspoutine émit de nouveau un cri strident et se réenvola mais cette fois-ci, partit par la porte.

*Bon...il va gambader à travers tout le château...je vais aller le chercher*

"Excuse moi, mais je vais le rattrapper." dit Apolline à Essila.

Toujours apeurer, Essila lui répondit:

" D'acc....D'accord!!"

...Mais l'oiseau revint, tout content, tout joyeux d'avoir fait peur. Il poussa de nouveau son cri si...appaisant (^^) et finit par repartir par la fenetre.

"Intelligent petit animal..."

Voyant qu'Essila n'avait pas l'air vraiment rassurée, Apolline demanda, plus par courtoisie que par compassion :

"Euh...tu vas bien ?"