Ennervée

Penchée sur un parchemin Listoire essaiyait de retenir sa colère. Quoi ! On avait refusé sa demande à cause de la sécurité ?
Mais il voulait former de grands sorciers ou des poules mouillées dans cette école ?
Il fallait absolument qu'elle leur fasse changer d'avis à ces ploucs du ministère, au pire elle connaissait pas mal de monde pouvant l'aider à contourner cette interdiction. Mais elle chassa rapidement cette pensée de son esprit, la contrebande magique surtout sur ce sujet c'était le meilleur moyen de se payer un court séjour à Azkaban et d'apporter l'infamie sur sa famille, brrr pas question, il fallait donc qu'elle réussisse à les convaincre. Malheureusement la diplomatie n'était pas son fort. Soudain une idée germa dans sa tête, bien sûr ! mais pourquoi n'y avait-elle pas songée plutôt, il fallait qu'elle en parle au directeur, ne l'avait-il pas engagé parce que justement elle n'étai pas une prof de soins aux créatures magiques de bureau, mais au contraire une aventurière, une sorcière de terrain ? Elle se frotta les mains et se promit de prendre rapidement rdv avec lui !
En attendant elle ferait son activité favorite lorsqu'elle ne courait pas de part le monde : la sieste.
Se couchant dans l'herbe, elle ferma les yeux et tomba en somnolence plus ou moins profonde.

(a qui veut)

Il était rare que Gormort sorte respirer l’air pur de l’extérieur ; il préférait les ténèbres des cachots et de tout autre endroit obscure que l’on pouvait trouver dans le château. Aujourd’hui, il avait, malgré tout, décidé de sortir… Le temps était idéal : gris et lourd annonçant l’orage pour cette nuit. Alors qu’il regardait le ciel, il avait pris , sans s’en rendre compte, le chemin du parc où avait lieu, habituellement, le cours de soins aux créatures magiques.
S’arrêtant un instant, il découvrit madame Campbell allongée dans l’herbe… endormie. Le jeune Alkenvine se surprit à contempler la douce silhouette de son professeur. Il détourna, donc, son regard et alla s’asseoir au pied d’un arbre quelques pas plus loin pour y entamer la lecture d’un ouvrage traitant des dragons.

(HJ : scuze pour l'attente, par contre fait gaffe nous sommes dans le parc, pas dans la clairière)

Le bruit de pas l'avait réveillée, nénamoins elle gardait les yeux fermés. d'une part parce qu'elle aurait aimé faire croire qu'elle dormait encore et donc faire dévier la personne ,d'autre part parce qu'elle avait le soleil en pleine face et ne tenait pas à se détruire les iris. Elle finit tout de même par se redresser se rendant compte que la dite personne s'était arrété tout près, n'ayant entendu les pas décroitre comme ils aurait du le faire. Elle se tourna lentement enlevant deci delà un brin d'herbe resté accroché soit à ses vêtements soit à ses cheveux blond.

Finalement elle finit par apercevoir un éleve assis près d'un arbre qui lisait un livre. Son uniforme l'informa qu'il s'agissait d'un Serpentard. Elle finit par se lever complètement et se dirigea drois vers l'élève ayant lu le titre du livre.

"Bonjour, vous ne devriez pas lire ceci" lui dit-elle dun ton qu'on devinait légèrement dédaigneux.

(HJ : Pas de soucis, je ne suis pas franchement régulière non plus. ^^ )

Gormort entendit le bruissement des vêtements de Madame Campbell, lorsqu’elle se redressa. Il leva le regard vers son professeur, puis arbora, en réponse à son salut, le sourire le plus poli dont il était capable.

« Bonjour, professeur ! »

Il se leva, épousseta son uniforme et leva les yeux vers le ciel. Le soleil avait percé les nuages, ce qui l’obligea à porter la main devant ses yeux afin de se protéger de sa lumière éblouissante. Puis il s’adressa à nouveau à Madame Campbell.

« Veuillez me pardonner, Professeur Campbell : ma curiosité pour ces créatures relève presque de la maladie. Puis je, malgré tout, vous poser quelques questions à leur sujet ? »

Au moins il était poli et pas trop méprisant, et puis il était passioné par les créatures, voilà qui était bien ! Mais ce n'était pas une raison pour lire ce bouquin ridicule.

"Vous permettez"

Dit-elle en attrapant délicatement le livre, qu'elle ferma d'un coup sec avant de le rendre à son propriétaire qui avait l'air légèrement étonné, mais elle ne s'en formalisa pas, se contentant de lui sourire tranquillement. Elle finit par répondre à sa question

"Allez y posez moi toutes les questions que vous désirez."

Gormort ne s’étonna pas plus longtemps de la réaction de son professeur. Il cala soigneusement le livre sous son bras et réfléchit quelques instants à la manière de poser sa question…

« Plus précisément, j’aimerais vous poser quelques questions au sujet des dragons de Grande Bretagne. »

Il ne voulait pas paraître trop brutal.
Miss Campbell étant un nouveau professeur dans l’école, l’été précédent, le père de Gormort, Monsieur Alkenvine, avait pris soin, grâce à sa fonction, de glaner quelques renseignements au sujet de la nouvelle arrivante. Dans la famille du jeune Finlandais, on appréciait savoir à quoi s’attendre. Il avait donc connaissance d’un certain accident.
Il était inutile de raviver, trop brutalement, certains mauvais souvenirs, surtout pour des questions qui ne servaient qu’à satisfaire la curiosité passionnée du jeune homme pour ces créatures si fascinantes.
Il se lança, donc :

« Pour commencer, j’aimerais savoir en détail quelles sont les espèces que l’on peut y trouver. »

Sur les dragons, voilà qui était de mieux en mieux ! Et même si il n'y avait qu'une seule espèce de dragon dans le pays, elle était capable d'en parler durant des heures et des heures, elle avait d'ailleur écrit plusieurs bouquins dessus, qui tous avaient eu le droit à une merveilleuse critique !

"Il n'y a que le Vert-Gallois dans notre pays"

Il avait de la chance, elle avait choisit le magyar comme support pour le cours sur les dragons, ainsi elle pourrait lui parler plus précisément du Gallois

"Dites moi ce que vous voulez savoir particulièrement !"